Azienda Agraria Viola

Pour Marco Viola, l’olivier représente l’arbre généalogique de sa famille. A l’origine, Biagio et Lucia, qui déjà dans les années 1800 transmettaient à leurs fils Ferdinand l’amour pour la culture de l’olivier. Fiore (c’est le surnom de Ferdinand) a utilisé ce don de dévouement et de passion en achetant une petite oliveraie à Scandolaro ; avec sa femme Anna, il a fait grandir la famille et le domaine tout entier. C’est pourtant son fils Diamante qui a ajouté à l’histoire des Viola l’esprit d’entreprise et, avec l’aide de son oncle Feliciano, a étendu jusqu’à 30 hectares les terres cultivées, en ouvrant le premier moulin à huile Viola dans le château de San Eraclio. Biagio Viola, fils de Diamante et père de Marco, devient alors le gardien des émotions familiales liées à la terre et à ce fruit extraordinaire qu’est l’olive, perle verte, généreuse mais exigeante qui fait respecter la cadence de sa nature.

Ce rythme les Viola le connaisse bien, car depuis 150 ans ils vivent en symbiose avec l’olivier, ils respirent le soleil qui les fait pousser, ils craignent les gelées qui pourraient ruiner leurs fruits, les défendent des parasites avec patience et dévouement. Pour Marco Viola, produire de l’huile d’olive vierge extra de qualité signifie vivre dans la nature et en plein air, travailler avec des gens qui “savent faire” et voir les résultats jour après jour de ce qui lui a été transmis par sa famille. Marco a une profonde gratitude envers l’olivier et pour cette raison il respecte son identité du début de la production jusqu’à l’assiette du consommateur.

Les oliveraies des Viola donnent des fruits sains et généreux, tout comme est extraordinaire la ténacité avec laquelle les racines de ces oliviers s’accrochent à la roche, les mêmes racines d’une passion qui dure depuis plus d’un siècle. L’art de l’huile d’olive de cette dynastie est constamment récompensé par une multitude de médailles, par des prix prestigieux obtenus à la fois en Italie et à l’étranger. Les étiquettes des bouteilles Tradition, Colleruita DOP et Costa del Riparo Biologico représentent la meilleure expression de cette qualité, également très appréciée en dehors du territoire national.

Aujourd’hui, le moulin à huile n’est plus situé dans le château de San Eraclio, mais reste le lieu où respire la noblesse d’un effort commun et partagé. Le choix du bio et la prise de conscience de la nécessité de créer un code éthique complètent la photographie d’une entreprise pour laquelle l’huile d’olive n’est pas un produit mais une longue histoire d’amour.